Nous nous opposons
fermement à une fuite en avant dans un productivisme agricole
effréné plus soucieux d’intérêts particuliers que de l’intérêt
général. Les fermes industrielles comme celle des mille
vaches représentent le modèle dévastateur qu’il faut à
tout prix éviter. Pour notre part, nous défendons le modèle d’une
agriculture paysanne, à taille humaine, créatrice d’emplois et
respectueuse de la nature.
Dans
le cas précis de la ferme industrielle des mille vaches, nous
dénonçons en premier lieu son implantation, remettant en
cause la création du Parc Naturel Régional, ainsi que les pratiques
insupportables du propriétaire avide de profits, prompt à
contourner règlements, lois et à abuser les autorités.
En
second lieu, l’économie de cette ferme vise moins la simple
production de lait que l’aspiration de subventions liées à la
production de méthane en relation avec la vente d’électricité.
Sans celles-ci, son économie ne serait pas viable. De fait, il
s’agit là de l’introduction sur le marché d’un lait médiocre,
à bas coût, concurrençant déloyalement les autres producteurs. Si
l’on autorise ce type de ferme, c’est l’étranglement des
petits producteurs de lait, l’augmentation du chômage, une
ruralité en péril. Devons-nous imaginer une Région constituée
de quelques fermes industrielles qui disputeraient des parts de
marché à d’autres fermes industrielles installées dans d’autres
régions de l’Europe, pour au final déboucher sur des
produits de piètre qualité dans l’assiette des consommateurs?
De plus,
cette ferme est un désastre écologique. Du fait du procédé
concentrationnaire, son exploitation peut polluer la nappe phréatique
et les cours d’eau voisin, supprime les prairies propices à
l’absorption des Gaz à effet de serre, favorise une monoculture du
maïs dispendieuse en eau et importe du soja de l’étranger. Les
risques sanitaires ou écologiques liés à son mode d’exploitation
sont bien réels. Y faire face en cas d’accidents représentera un
coût élevé pour la collectivité.
Nous
affirmons que ce type d'activité polluante doit être rejeté
et pénalisé.
Notre vision est locale,
constituée de cycles courts et de produits de qualité, permettant
l’emploi et respectueuse du devenir de notre planète.
Une
BD réalisée par Claire Robert, graphiste et illustratrice à
Montreuil. http://www.clairerobert.org,
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